Occasionnellement, des rêves bizarres ou agités pendant une ou deux nuits.
Possible sensation d’être
à fleur de peau
pendant quelques jours.
Si jamais on doit vivre l’une ou l’autre de ces gênes, on ne les a pas toutes en même temps. On en aura une ou deux et ça ne durera que de quelques heures à quelques jours. C’est le temps que le système émotionnel “traite” l’information, la digère et la transforme en quelque chose de positif et de libérateur. D’ailleurs, on observe qu’après cette phase d’inconfort survient une phase où l’on va vraiment bien, parce que quelque chose s’est transformé en nous. Un processus de renouveau s’élabore, un peu comme le printemps après l’hiver ; une étape a été franchie et c’est très constructif.
Ceci dit, depuis 13 ans que je suis conseillère en fleurs de Bach (et 23 ans que je les pratique au quotidien), il m’est peu arrivé d’être confrontée à des personnes ayant des inconforts émotionnels après la prise d’élixirs floraux. Ça arrive de temps en temps bien sûr mais ce n’est vraiment pas le plus courant. En général, la prise de fleurs de Bach entraîne un mieux-être rapide sans passer par une étape d’inconfort. Si malgré tout, il y a une gêne, des adaptations simples du protocole de prises règlent le problème assez vite.
Plusieurs possibilités s’offrent à vous, il suffit d’en choisir une.
Je vous propose ici un extrait du livre de John Ramsell (administrateur et conservateur du Centre Bach de 1971 à 2008 ; une référence en terme d’élixirs floraux) « Les remèdes de Fleurs du Docteur Bach, Questions et réponses », (éditions Le courrier du livre, 1993).
Ce qu’il dit nous éclaire sur ce que nous pouvons vivre parfois après la prise des élixirs floraux.
« D’abord il est important de savoir que les fleurs de Bach ne provoquent pas d’effets secondaires. (…) Certaines personnes enfouissent des émotions dans leur subconscient, elles « évacuent » certaines pensées précises qui leur viennent à l’esprit et leurs déplaisent. Ainsi, la leçon à tirer de ces émotions n’est-elle pas pleinement assimilée. Il apparaît évident, avant qu’une guérison ne s’accomplisse (…), que les émotions profondément refoulées doivent s’extérioriser et s’éliminer par le corps, effet qui ne doit pas durer longtemps. On dit souvent « qu’on ne peut pas faire sortir ce qui n’est pas déjà présent » ou « qu’on n’agite pas une mare sans faire remonter la vase ». Il faut donc tenir compte de ce qu’une réaction de cet ordre n’est pas un effet secondaire nocif. C’est votre esprit, ou votre corps, qui se réaligne lui-même, avec le soutien des fleurs de Bach ».